Bernard WERBER, Les Fourmis

Publié le par Olivier

Bernard WERBER, Les Fourmis, Le Livre de Poche, Albin Michel, 1993, 308 pages

 

L’Auteur :

 

Né en 1961 à Toulouse, Bernard WERBER a écrit de nombreux romans dans lesquels se mêlent philosophie, science-fiction ou encore biologie et autres sciences dites dures. Il est connu notamment pour sa trilogie des Fourmis (Les Fourmis, Le Jour des Fourmis, La Révolution des Fourmis) mais a écrit beaucoup d’autres ouvrages comme L’Arbre des possibles ou encore  Nous les Dieux.

 

L’ouvrage :

 

La particularité de cet ouvrage est l’alternance entre deux trames narratives se rejoignant à sa fin. D’un côté, nous est racontée la vie dans une fourmilière et de l’autre celle de l’héritier d’un scientifique ayant découvert un procédé technique révolutionnaire.

Jonathan Wells est serrurier et hérite d’un appartement autrefois propriété de son oncle nommé Edmond. Cet appartement d’une surface importante est situé en sous-sol et ne laisse entrevoir la lumière de l’extérieur que par de rares soupiraux mais la situation financière de Jonathan ne lui laisse pas vraiment le choix et il ne peut qu’accepter l’héritage. Il décide de s’informer sur cet oncle qu’il ne connaît que très peu et se rend chez sa grand-mère, la mère d’Edmond. Il tombe alors sur un message posthume écrit par Edmond et qui lui est destiné, le savant ayant prévu que son neveu hériterait de son logement. La missive n’est composée que d’une phrase qui alerte Jonathan sur les dangers de la cave attenante à l’appartement et lui déconseille fortement de s’y rendre. Après avoir rencontré d’autres savants proches de son oncle, Jonathan s’aperçoit que celui-ci avait des difficultés d’intégration notamment dans les entreprises dans lesquelles il avait été embauché mais que ses capacités intellectuelles lui avaient permis de faire des découvertes innovantes. Son domaine de recherche de prédilection était les insectes, les fourmis en particulier.

327e mâle est une fourmi parmi des millions d’autres à l’intérieur d’une fourmilière appartenant à la Fédération Bel-o-kan. Un jour alors qu’il effectue une mission d’exploration avec d’autres insectes, il s’égare et retrouve ses compagnons décédés d’une mort mystérieuse, une étrange odeur de roche flottant autour d’eux. Sentant un danger inédit, le mâle décide d’alerter les autres fourmis de sa cité mais son récit est trop peu vraisemblable et ouvrières ou guerrières refusent de croire ses paroles. Sa vie est en danger, il est poursuivi par des fourmis dont l’une est boiteuse, chose anormale puisque des insectes d’une même congrégation ne s’entretuent pas. Il décide de tenter le tout pour le tout en allant prévenir la reine de la fourmilière, leur mère à tous et à toutes. Malheureusement pour lui, elle ne prête pas attention à son message olfactif. Résigné par aussi peu de réussite dans ses tentatives de mise en garde, 327e mâle se résigne à mourir alors qu’il est attrapé par ses poursuivantes.

Un jour que le chien de son fils semble avoir disparu dans la cave, Jonathan décide de s’y rendre, bravant ainsi les conseils de son oncle. Il y disparaît pendant de longues heures affolant sa femme et son fils. Après avoir remonté le cadavre du caniche, Jonathan annonce à ses proches qu’il souhaite y retourner pour découvrir ce qu’Edmond a fabriqué dans cette cave d’une profondeur exceptionnelle.

Le mâle est sauvé par l’intrusion du bec d’un oiseau dans la fourmilière. Il réussit alors à semer ses poursuivantes et décide de tout tenter pour convaincre au moins une de ses congénères du danger qui les menace tous. Il se rend alors à l’étage réservé à l’élevage des femelles dont certaines seront des reines. Après avoir tué une fourmi qui tentait de lui barrer le passage, 327e mâle se retrouve face à une femelle qu’il réussit à rallier à ses convictions. 56e femelle et lui-même arrivent ensuite à persuader une guerrière, 103683e asexuée. Poursuivies par des ennemis qu’elles cernent difficilement, affrontant de multiples obstacles : lombrics, faible température, les trois fourmis se rendent au fond de la fourmilière, le plus bas possible. Sur le point de découvrir un secret incroyable, les trois insectes sont rappelés vers la surface par l’attaque d’une colonie amie par des fourmis naines, la guerre, tant attendue en cette période de post-hibernation, est déclarée. Ce conflit, comme tous les précédents, est l’occasion de mettre en application des stratégies mûrement réfléchies et de prouver ses capacités d’adaptation aux ruses ennemies, elle constitue ainsi une possibilité d’innover sans égale.

Après avoir attendu Jonathan plusieurs jours, sa femme, Lucie, décide qu’elle ne peut plus attendre. Elle descend à son tour dans cette cave inquiétante et attirante à la fois en laissant son fils seul dans l’ancien appartement de l’oncle Edmond. Après avoir patienté plusieurs jours, l’enfant décide de prévenir les secours. Un policier et plusieurs pompiers décident de descendre et disparaissent à leur tour. Le fils de Jonathan est alors placé en orphelinat mais il n’y reste pas longtemps et se lance à la poursuite de ses parents.

Une fois la guerre terminée, le temps est venu du départ des femelles après leur accouplement avec les mâles. Si elles réussissent à franchir les différents obstacles qui les attendent, elles pourront créer leur propre fourmilière. Juste avant de partir, 56e femelle s’aperçoit avec effroi que 327e mâle a été assassiné. Ayant perdu tout contact avec l’asexuée, sa partenaire dans la quête du secret de l’odeur de roche, elle se retrouve seule. Cependant, nullement découragée, elle réussit après avoir vaincu oiseau, araignée…à trouver un endroit propice à la formation de sa cité nommée Chili-pou-kan. Pendant ce temps, 103683e asexuée a rencontré une vieille fourmi et a, de son côté aussi, affronté de multiples dangers : lézard, escargot, termites…, ensemble elles ont décidé de découvrir le monde. 56e femelle a commencé la ponte, elle mange ses œufs pour se redonner de la force avant d’en produire d’autres. Au fur et à mesure, la fourmilière s’agrandit. La reine souhaite qu’elle soit à la pointe des cités fourmis, elle envoie ainsi des exploratrices dans toutes les directions et s’inspire des multiples découvertes faîtes par ses congénères. Cependant, elle n’oublie pas l’enquête qu’elle avait commencéE dans son ancienne fourmilière alors qu’elle n’était qu’une jeune femelle, elle décide donc d’y envoyer des ambassadrices secrètement chargées de poursuivre l’inquisition. L’une de ses envoyées arrive à percer le mystère mais ne peut pas retourner informer sa reine qui a décidé d’attaquer la cité où elle est née, cité qu’elle juge vétuste et inadaptée aux contraintes modernes.

Les autorités décident d’arrêter les recherches dans la mystérieuse cave de l’oncle Edmond une fois qu’un nouveau groupe de gendarmes y a disparu, son entrée est murée. Cependant, la mère du savant accompagnée de deux anciens collègues de son fils ne se résout pas à abandonner les membres de sa famille qui s’y trouvent et plonge dans les entrailles de la terre. Après de longues heures de marche, elle retrouve Jonathan et les siens ainsi que les pompiers, policiers et autres gendarmes précédemment disparus. Ils ont découvert le centre d’étude fabriqué par Edmond dans une ancienne église souterraine. Le scientifique y étudiait la fourmilière qui se trouvait au-dessous de l’église, fourmilière qui se trouvait être celle de 327e mâle, 56e femelle et 103683e asexuée. Edmond avait réussi à recréer des phéromones artificielles et par la même à communiquer avec les fourmis. La reine de la cité n’avait pas jugé bon d’informer l’ensemble de ses sujets des nouveaux liens qui l’unissaient avec les humains.

Le roman de Bernard WERBER se termine par la destruction de la fourmilière et, par la même, par l’anéantissement d’une grande partie des travaux d’Edmond.

Mon avis :

Ce roman est très divertissant et très aisé à lire. Il s'adresse à tous les âges car il mélange un récit prenant et des descriptions scientifiques précises.
Cependant, le mélange entre descriptions scientifiques et roman entraîne une certaine perte de crédibilité pour les apports scientifiques.

Ma note :

15/20

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D
c
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K
Etes-vous complètement tarééé????
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L
PROUTE. C'est ton français écrit qui est à chier.
P
KIRA Tas trop raison ce livre est nule a chier
V
super genial bravo Mr Werber
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S
Bonjour.<br /> C'est un bon résumé. Juste une petite erreur : il s'agit de "Chli-pou-kan" et non "Chili-pou-kan".<br /> Je sais, je chipote.<br /> Bonne continuation !
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